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Non à la destruction des églises de France

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Aujourd’hui, une église du XIe siècle est menacée de démolition en Mayenne.

L’église Saint-Gault, située dans la commune de Quelaines-Saint-Gault, aura pourtant survécu à toutes les guerres, aux assauts du temps, mais risque de ne pas résister à l’acharnement d’un maire qui n’a qu’une obsession : la détruire.

 

Depuis la loi de séparation de l’État et de l’Église de 1905, les églises construites avant cette date appartiennent aux communes, qui ont l’obligation légale d’en assurer l’entretien et par conséquent, leur préservation.

Pourtant, dans de très nombreuses communes, cette loi n’a jamais été réellement respectée.

Des milliers d’églises sont aujourd’hui laissées à l’abandon, faute d’entretien, entraînant infiltrations, affaissements, chutes de clochers et fermetures au public. L’absence de suivi régulier et de travaux de conservation a transformé de simples réparations préventives en travaux colossaux, désormais jugés inabordables par les municipalités.

Cette négligence prolongée a directement conduit à la situation dramatique actuelle, où la démolition apparaît parfois comme la seule issue, alors même qu’elle n’aurait jamais dû devenir nécessaire.

Et aujourd’hui, en 2025, des dizaines de communes, particulièrement dans les zones rurales, envisagent la destruction pure et simple de leurs églises, plutôt que de rechercher des solutions alternatives, car « il est moins cher de démolir que de sauver ».

Nous risquons de voir dans les prochaines années une vague de « patrimonicides » sans précédent, si l’État ne réagit pas.


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Dans son « Plan Églises », le Président de la République annonçait en 2023, qu’une grande

campagne de protection au titre des Monuments Historiques serait lancée, afin de permettre à de nombreux édifices à l’abandon d’espérer une restauration, et surtout, éviter leur démolition, puisque lorsqu’un édifice est protégé MH, sa destruction est impossible.

Or, depuis cette annonce, il n’y a pas eu de hausse sensible de protection de nos églises, qui poursuivent leur lente agonie, souvent dans l’indifférence générale.


Pourquoi est-il urgent d’agir ?

Les églises, au-delà de leur fonction religieuse, sont des témoins essentiels :

•       de notre histoire

•       de notre culture

•       de notre mémoire collective

Dans de nombreux villages, l’église est l’unique patrimoine architectural, et la détruire revient à effacer le dernier témoin de l’identité locale.

Que l’on soit croyant ou non, la grande majorité d’entre nous est attachée à ces édifices.Il devient donc urgent d’agir pour transmettre ce patrimoine aux générations futures.

 

C’est la raison pour laquelle nous demandons :

1.    Que la Loi de 1905 soit enfin appliquée, et sans délai, sur l’ensemble du territoire national, et sanctionner les élus contrevenants. Si cette loi ne peut être appliquée, alors il faut que l’État prenne des mesures fortes :

 

2. Interdiction de détruire les églises et chapelles de France


3. Obligation pour les communes d’établir un chiffrage précis des travaux d’urgence, au lieu de devis globaux décourageants qui conduisent à abandonner tout projet de restauration.


4. Dans les cas extrêmes, l’obligation de vente de l’édifice, encadré par un cahier des charges strict afin de préserver son caractère architectural, plutôt que de le laisser à l’abandon. Car même désacralisée, une église sera toujours un témoin de notre culture.


5. Enfin, le Président Macron lors de l’annonce de son « Plan Églises » en 2023, avait affirmé qu’il y aurait une grande campagne de classement du patrimoine religieux Français afin de le sauver, permettant ainsi d’accompagner les communes dans leurs projets de restauration.

Il est donc grand temps de passer à l’acte, car une église protégée au titre des Monuments Historiques ne peut être détruite.


Urgences Patrimoine vient de prouver, en sauvant in extrémis de la démolition une église du XIIe siècle dans le département des Yvelines, qu’il est possible de préserver son patrimoine religieux, même pour une commune sans grands moyens.


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À Notre-Dame-de-la-Mer, l’église Saint-Pierre a été sauvée de la destruction et de la désacralisation, simplement en démontrant au maire que 60 000 € suffisaient pour la sécuriser immédiatement, au lieu des 600 000 € annoncés initialement pour la restauration globale.

Une fois ces travaux de mise en sécurité effectués, la commune pourra alors envisager la restauration globale par tranches, beaucoup plus supportable pour une commune de 700 habitants.

 

Ce qui a été possible ici peut être possible partout, mais peut-être pas à Quelaines-Saint-Gault, sauf si l’État intervient en interdisant la démolition des édifices religieux.

 

 

Alors mobilisons-nous, pour dire non à l’abandon et à la destruction de notre patrimoine religieux, car une France sans ses clochers serait une France défigurée, amputée de son identité.

 

Urgences Patrimoine

 

 

 

Merci de signer et de partager massivement cette pétition 👉 https://urls.fr/NNYPhF


 

 
 
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